Economie : le Burkina Faso autorise la 𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐩𝐫ê𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐚𝐮 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝’𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐁𝐎𝐀𝐃.

Image d’illustration
Les députés de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) ont examiné et adopté à l’unanimité, ce jeudi 12 septembre 2024, la loi portant autorisation de ratification de l’Accord de prêt signé, le 24 mai 2023 à Sharm El Sheikh (Egypte), entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), pour le financement du Projet d’augmentation du capital de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
La BOAD s’est dotée d’un plan stratégique 2021-2025 dans le but d’accroitre de 50% le financement des projets de développement, ce qui devrait répondre au besoin de croissance des populations de la zone UEMOA.
La réalisation de cet objectif opérationnel de financement estimé à 3 300 milliards de F CFA, soit environ 5,4 milliards USD, de nouveaux prêts, nécessite la mobilisation d’importants volumes de ressources et vise à assurer la solidité de l’adéquation des fonds propres de l’institution.
Le coût total du projet d’augmentation du capital de la BOAD est de cinquante millions (50 000 000) USD, soit environ trente milliards huit cent millions (30 800 000 000) de F CFA.
L’objectif global est de renforcer la participation du Burkina Faso à l’augmentation du capital de la BOAD, par une émission de nouvelles actions. Le prêt sera rétrocédé à la BOAD par l’emprunteur pour financer la contribution du Burkina Faso à l’augmentation du capital de la BOAD.
De manière spécifique, le montant de 50 000 000 USD sera réparti en cinq (05) tranches égales décaissées sur une période de cinq (05) ans.
Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, présent à la dite séance avec la ministre déléguée chargée du budget Fatoumata BAKO/TRAORE, le volume d’endettement du Burkina Faso est encore soutenable, car il est actuellement de 56%, alors que les critères de convergence prévoient 70% du Produit intérieur brut (PIB) comme niveau d’endettement acceptable.
source: le ministère de l’économie et des finances
Howard Seydou BELEM
Le Ouagalais