SANOU Mamourou décroche brillamment son Master en Management de l’Environnement et du Développement Durable avec une moyenne de 17,5/20
@Le Ouagalais

L’Université Aube Nouvelle (U-AUBEN), à travers son Département des Sciences et Technologies, a été le théâtre d’un moment fort de l’excellence académique avec la soutenance du mémoire de fin de cycle de Mamourou SANOU. Présenté en vue de l’obtention du Master en Management de l’Environnement et du Développement Durable, ce mémoire, aussi rigoureux que novateur, a valu à son auteur la note exceptionnelle de 17,5/20 à l’issue de la délibération du jury.
Intitulé « Effet de l’inoculation sur la production de biomasse et les paramètres chimiques du sol de quatre (04) légumineuses ligneuses à Farako-Bâ à l’Ouest du Burkina Faso », le mémoire s’inscrit dans une dynamique de recherche appliquée répondant aux enjeux critiques de la fertilité des sols et de la sécurité fourragère dans le contexte burkinabè. Réalisé à la station de recherche de l’INERA à Farako-Bâ, le travail a porté sur quatre espèces ligneuses d’intérêt agroforestier : Gliricidia sepium, Albizia lebbeck, Leucaena leucocephala et Samanea saman .

Sous la direction du Docteur Souleymane OUEDRAOGO, Chef de programme de la Gestion des Ressources Naturelles et des Systèmes de Production à l’INERA-O/Farako-Bâ, et du Docteur Pascal BAZONGO, Maître de Conférences en Agro-Pédologie et Gestion des Ressources Naturelles à l’Université de Fada N’Gourma, le mémoire a été soutenu devant un jury composé de personnalités scientifiques de haut rang. Le Professeur Mipro HIEN, Professeur titulaire à l’Université Nabi BONI, Directeur de l’École Doctorale Sciences et Techniques (ED/ST) et spécialiste de l’agroforesterie, a présidé les travaux. Il était assisté de Docteur Serge KOUHOUNDE, Chef du Département Sciences et Technologies à l’Université Aube Nouvelle de Bobo-Dioulasso, en qualité d’examinateur.
Les travaux de Mamourou SANOU ont mis en évidence les effets contrastés de l’inoculation sur le développement végétatif, la biomasse et la fertilité chimique des sols. Malgré des contraintes pédoclimatiques telles qu’un pH acide et une faible teneur en phosphore assimilable, certaines espèces comme Gliricidia sepium ont révélé un potentiel intéressant, notamment grâce à leur croissance rapide et leur résilience.
Le jury a salué à l’unanimité la pertinence du thème, la qualité méthodologique du travail, ainsi que la maîtrise de la présentation. Mamourou SANOU, ému, a dédié cette réussite à sa famille, à ses encadreurs et à tous ceux qui ont contribué à son parcours. Il a exprimé sa volonté de poursuivre une carrière dans la recherche agronomique au service du développement durable.

Mamourou SANOU est un jeune chercheur passionné d’agroécologie et d’agroforesterie, originaire des Hauts-Bassins. Formé à l’Université Aube Nouvelle, il incarne la relève scientifique burkinabè soucieuse de solutions locales pour des défis globaux.
Ce mémoire s’ajoute aux contributions scientifiques locales qui valorisent l’agroforesterie comme solution stratégique pour renforcer la productivité des terres, la durabilité des systèmes agricoles et la lutte contre la dégradation des sols.
Howard S. BELEM
Le Ouagalais