Burkina Faso|Marché des titres : 35 milliards encaissés sur marché public de UMOA
Le Burkina Faso a mené une émission simultanée de bons et d’obligations assimilables du Trésor, avec un objectif de 35 milliards de FCFA. Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de gestion de la dette à moyen et long terme du pays, visant à mobiliser des ressources pour financer ses projets.
L’émission, qui comprend des bons à 364 jours et des obligations à 3, 5 et 7 ans, a rencontré un fort intérêt de la part des investisseurs. Le montant global des soumissions a atteint 37,61 milliards de Fcfa, dépassant ainsi l’objectif initial. Par ailleurs, le taux de couverture de 107,47 % montre une grande confiance des investisseurs dans la solidité des titres publics du Burkina Faso.
Les résultats détaillés de l’émission montrent une répartition significative des investissements entre les différents titres. Les bons à 364 jours ont attiré 21,53 milliards de Fcfa, tandis que les obligations à 3 ans, 5 ans et 7 ans ont respectivement mobilisé 10,64 milliards, 3,06 milliards et 2,33 milliards de Fcfa. En effet, tous les montants soumis ont été retenus, avec un taux d’absorption de 100 % pour les obligations à 3, 5 et 7 ans, et de 99,72 % pour les bons à 364 jours.
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Les rendements moyens pondérés (RMP) proposés lors de cette émission étaient compétitifs, reflétant la stabilité économique du Burkina Faso et la confiance des investisseurs. Les RMP se sont établis à 9,64 % pour les bons à 364 jours, 8,27 % pour les obligations à 3 ans, 8,15 % pour celles à 5 ans et 8,20 % pour les obligations à 7 ans. Bien que relativement élevés, ces taux sont en ligne avec une stratégie qui vise à attirer des investisseurs tout en maintenant une gestion prudente de la dette publique.
L’émission a enregistré une participation diversifiée, avec 18 soumissions pour les bons à 364 jours, 13 pour les obligations à 3 ans, 5 pour celles à 5 ans et 2 pour les obligations à 7 ans. 15 participants directs ont souscrit aux bons à 364 jours, tandis que 9, 4 et 2 participants directs ont respectivement participé aux obligations à 3, 5 et 7 ans. Ainsi, cette diversité de participants, tant en nombre qu’en profils, témoigne de l’attractivité des titres publics burkinabés sur le marché régional et de la confiance des investisseurs institutionnels et privés dans la capacité du pays à honorer ses engagements financiers.
Le Ouagalais
