Afrique|Energies renouvelables : La BAD veut verser 40 millions de dollars à Zafiri pour accélérer l’électrification décentralisée
Technologie et économie. Le Ouagalais

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un investissement de 40 millions de dollars dans le projet Zafiri, une plateforme de capital-investissement transformatrice et une initiative phare de la Mission 300. Cet investissement accélérera l’expansion de l’accès aux énergies renouvelables en Afrique.
Zafiri vise à remédier à un déficit critique de capital patient et à long terme pour développer des solutions d’énergies renouvelables décentralisées (ERD) et réduire les risques pour les communautés mal desservies du continent.
La contribution de la BAD est de 40 millions de dollars et se compose de 30 millions de dollars en actions de premier rang provenant de son bilan et 10 millions de dollars en actions de second rang provenant du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), un fonds spécial multi donateurs géré par la Banque. L’ERD jouera un rôle central pour garantir qu’aucune communauté ne soit laissée pour compte. Ces systèmes décentralisés sont modulaires, évolutifs et parfaitement adaptés à la dispersion des populations et aux défis géographiques du continent.
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La plateformeest structurée comme un véhicule de capital permanent avec une capitalisation cible d’1 milliard de dollars, levée par étapes. La phase 1 vise un total de 300 millions de dollars d’engagements, répartis en parts égales entre les actions de premier rang et les actions de deuxième rang.
Zafiri est une plateforme qui s’aligne sur la stratégie décennale de la BAD (2024-2033) visant à promouvoir l’investissement privé dans les infrastructures énergétiques. Il contribue également aux objectifs d’atténuation et d’adaptation dans le cadre de la politique et de la stratégie de la Banque en matière de changement climatique et de croissance verte. Zafiri s’inscrit également dans le Cadre d’investissement en fonds propres de la Banque et représente une approche pionnière du financement mixte pour la transition énergétique en Afrique, ainsi qu’une étape cruciale vers l’accès universel à l’énergie.
Source : Communiqué BAD
Ousseni SAKANDE
Le Ouagalais