Le Kenya ouvre ses portes aux Africains avec la suppression des visas.

Le président kényan, William Ruto, a créé l’événement lors du sommet des trois bassins forestiers tropicaux à Brazzaville, en annonçant la fin des visas d’entrée dans son pays pour les ressortissants africains d’ici la fin de l’année en cours.
Cette décision historique vise à promouvoir le commerce intra-africain et à renforcer la coopération régionale.
Lors de son discours passionné, le président Ruto a vivement critiqué le faible niveau du commerce entre les pays africains, qui ne représente actuellement que 15% du commerce total du continent, comparé à 70% pour l’Europe. Il a lancé un appel pressant à l’accélération de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF) et à la réduction des tarifs douaniers pour faciliter les échanges.
Le chef de l’État kényan a également souligné la nécessité pour les pays africains de collaborer pour surmonter les défis auxquels ils sont confrontés. Il a fait valoir que l’Afrique détient des solutions à certains des problèmes mondiaux, grâce à ses vastes terres arables inexploitées, qui représentent 65% du total mondial, ainsi qu’à sa population jeune, qui constitue 40% de la main-d’œuvre mondiale.
Par ailleurs, le président Ruto a plaidé en faveur de la mise en œuvre du projet d’extension du barrage hydroélectrique d’Inga en République démocratique du Congo (RDC). Selon lui, ce projet permettra d’électrifier plusieurs pays d’Afrique, contribuant ainsi à résoudre les problèmes énergétiques de la région.
En résumé, la décision du président William Ruto d’éliminer les visas pour les Africains qui souhaitent se rendre au Kenya marque un tournant majeur dans la politique d’ouverture du pays. Elle s’accompagne d’un appel à une plus grande collaboration entre les nations africaines pour stimuler le commerce et résoudre les défis actuels, tout en exploitant le potentiel économique considérable du continent.