72 heures du lait local : 9e édition axée sur l’autonomisation des Personnes déplacées internes au Burkina Faso

Le jeudi 26 octobre 2023, le Dr Amadou DICKO, ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des Ressources animales, a présidé le lancement de la 9e édition des « 72 heures du lait local » au Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO). Lors de cette cérémonie, monsieur Mikaïlou SIDIBE, ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, l’accompagnait.
Monsieur Adama Ibrahim DIALLO, président de l’Union nationale des Mini laiteries et producteurs de lait local (UMPL/B), a souligné que cet événement revêt une importance cruciale. Il rassemble tous les acteurs impliqués dans la filière du lait local au Burkina Faso pour réfléchir à la valorisation du potentiel de cette filière. Le thème de cette édition, « Promouvoir l’autonomisation socio-économique des Personnes déplacées internes par la valorisation de la filière lait », s’inscrit dans le cadre du « mois du consommons local ».






Le Dr Amadou DICKO, ministre délégué chargé des Ressources animales, a souligné que le lait local est une richesse réelle pour le Burkina Faso, tant sur le plan économique que nutritionnel. Il a également mis en avant les défis auxquels sont confrontées les Personnes déplacées internes (PDI) dans le pays, notamment en raison des crises humanitaires et des conflits. Pour répondre à ces défis, des initiatives visant à renforcer la filière laitière et à promouvoir l’autonomisation économique des PDI seront présentées au cours des panels et des communications prévus lors de ces « 72 heures du lait local ».
Dr Amadou DICKO a ajouté : « Cependant, nous ne pouvons pas ignorer les problématiques auxquelles font face les PDI au Burkina Faso, qu’elles soient liées aux crises humanitaires, aux conflits ou à la perte de terres et des droits de propriété due aux catastrophes naturelles. Il est impératif que nous apportions un soutien concret à ces populations vulnérables en leur offrant des opportunités de réintégration socio-économique tant du côté des producteurs que des consommateurs de lait. »
L’Union nationale des mini laiteries et producteurs de lait local (UMPL/B) compte près de 4 000 membres, parmi lesquels des producteurs et des transformateurs répartis dans tout le pays. Ensemble, ils gèrent environ une centaine d’unités de transformation. À ce jour, 109 femmes déplacées internes ont bénéficié de dons de vaches laitières de la part de l’UMPL/B, ce qui leur a permis de subvenir à leurs besoins de base et d’avoir un impact positif sur la vie de plus de 750 personnes.
À la fin de la cérémonie d’ouverture, des équipements laitiers et des véhicules ont été remis à des femmes pour favoriser le développement de leurs activités, contribuant ainsi à l’autonomisation de ces femmes et à la promotion de la filière lait local au Burkina Faso.